« eden&milena » En retard. J’étais encore et toujours en retard. Je me levais dans un bond et attrapais les premières fringues qui passèrent sous ma main pour enfin me diriger dans la salle de bain. Une fois douchée, habillée, maquillée et coiffée je descendais en hâte les escaliers pour arriver au salon. Je m’arrêtai un moment remarquant après de longues minutes qu’Eden était partit depuis déjà un long moment. Je maugréai quelques insultes à son égard. Voyez là toute ma logique ! Habituellement je me plaignais sans cesse d’être réveiller par le bruit qu’il faisait le matin, et là, pour une fois qu’il prenait le soin de ne pas me réveiller j’arrivais encore et toujours à me plaindre. Je devais être sans aucun doute la plus chiante colocataire qui soit. Ce fut avec vingt-cinq minutes de retard que j’arrivais au studio photo. C’étais partit pour le sermon habituel ! « Merci, et désolé pour le retard ! » C’est avec le sourire le plus hypocrite qui soit que je quitte mon lieu de travail. Je suis lessivé ! Oui, c’est fatiguant de se faire préparer, puis habiller, puis shooter. Extrêmement fatiguant. La maison est encore vide quand j’arrive, j’en profite donc pour faire le ménage n’ayant pas le choix avec Eden pour colocataire. Il faut dire que le ménage ce n’était pas tellement son truc, lui c’était plutôt les soirées ou trucs du genre. C’est alors que je pensais à lui qu’il fit son apparition sur le seuil de ma chambre. Juste au moment même où je me changeais, je sentais immédiatement son regard poser sur mon corps. Ce qui me gêna le moins du monde, c’était dans ses habitudes de mater et je n’échappais pas à la règle. « Très joli, j’attendais pas un accueil comme ça. » me lança t’il dans un clin d’œil. Je lui décochais un sourire amusé et quittait la pièce. « Je peux faire encore mieux comme acceuil tu sais ! » répliquais-je sur ton plus aguicheur des paroles emplis de sous-entendus douteux. « Tu veux du café, babe ? » Justement, je comptais descendre en préparer. Avec Eden c’était comme si les paroles n’avaient besoin d’être prononcé, on n’avait pas besoin de parler que l’autre comprenait. Et là bien évidemment il ne prit pas le temps d’attendre ma réponse et me devança. C’est donc avec deux cafés en mains que mon séduisant colocataire me rejoignit. Je prends délicatement la tasse entre mes mains et on s’assoit sur le canapé, je ramène mes genoux près de ma poitrine et avale une gorgée. « Tu as fait quoi aujourd'hui ? » « J’ai été en retard pour mon shooting, j’ai essayé plus de 40 maillots de bains, j’ai cassé le talon gauche de mes plus beaux escarpins tu sais les noirs vernis, ils étaient sublimes… Mon ex-mari m’a invité à dîner demain soir avec sa nouvelle femme, et je dois partir pour New-York après-demain ! Et toi Edenchéri ? »