Weaver View, Massachusetts. Cette banlieue résidentielle à quelques miles seulement de Boston est connue pour être une banlieue parfaite et typiquement américaine. Les maisons sont toutes faites de bois et les pelouses sont toujours tondues et propres. Dans cette banlieue, les familles sont toutes plus sympathiques les unes que les autres. Les femmes sont des cuisinières parfaites, préparant cookies sur cookies pour faire toujours plus de connaissance dans le voisinage. Les maris sont tous de riches hommes d'affaires. Les enfants, jamais plus de quatre, finiront tous diplômes d'une université reconnues. De vrais portraits de famille idéaux. Ne soyez pas étonné si, à Weaver View, toutes les maisons sont équipées de nouvelle technologie et de deux ou trois voitures fabuleuses, c'est totalement normal. Weaver View est, par excellence, la banlieue parfaite.

Mais Weaver View n'est pas exactement la banlieue qu'elle semble être. Derrière son aspect de banlieue américaine parfaite, Weaver View cache de nombreux secrets. Les familles, par exemple, sont bien loin d'être parfaites. Toutes construites sur entretien, elles incarnent l'Amérique parfaite aux yeux des habitants du reste du monde. Leur équipement de nouvelle technologie leur est donné, incitant ainsi les personnes extérieures au quartier à consommer toujours plus. Oui, Weaver View n'est pas une banlieue parfaite, puisqu'il s'agit en fait d'un quartier crée de toute pièce par le gouvernement, visant à montrer la perfection de l'Amérique, ainsi qu'à créer une société de consommation tout autour du quartier.